Sécheresse vaginale

Intime

La sécheresse vaginale dans le cadre du symptôme génito urinaire de la ménopause (GSM)

Qu’est ce que le syndrome génito urinaire ?

Le syndrome génito-urinaire de la ménopause est lié à la chute en œstrogène après la ménopause. Cette chute hormonale entraîne atrophie vaginale qui est responsable de sécheresse, démangeaisons, l’inconfort et douleur lors des rapports sexuels.

Le GSM combine une atrophie vaginale gênante avec des symptômes urinaires, tels que urgenturie, fuites urinaires par impériosité, inconfort pendant la miction et infection urinaire. Le GSM affecte 50 à 80 % des femmes ménopausées.

Les différents traitements

Les traitements hormonaux locaux (ovules d’œstrogène) ou généraux (traitement hormonal de substitution). Uniquement sur prescription et suivi médical ces traitements permettent une bonne prévention du GSM mais sont parfois insuffisants ou contre indiqués.

  • La radiofréquence vaginale Monopolaire : Le traitement vaginal par radiofréquence mono polaire consiste à élever la température de tissus localisés de façon contrôlée. Le traitement est indiqué pour un relâchement, une incontinence urinaire, une sécheresse vaginale ou un manque de sensations lors de rapports intimes. Le principe de fonctionnement consiste à stimuler les
    tissus pour que le corps fabrique de nouvelles cellules. Les effets bénéfiques sont souvent observés très rapidement mais l’effet maximum s’obtient en général au bout de plusieurs mois (6 mois).
  • A REPRENDRE DANS LES TECHNIQUES : Le traitement consiste en 3 séances espacées d’un mois. La patiente est installée en position gynécologique. Une petite sonde est introduite dans le vagin avec un lubrifiant (indolore) et une plaque de conduction est appliquée à proximité de la cuisse. La séance de traitement dure 17 minutes. L’amélioration est constaté à partir de 3 semaines après la première séance et les résultats maximaux obtenus au bout de 6 mois.
  • laser ablatif Erbium yag : Le laser Juliet est un laser Erbium YAG de 2940 nm dont le protocole de traitement unique, consiste en deux passages dans la région vaginale, permettant de stimuler le collagène et de revitaliser le tissu vaginal pour réduire les symptômes associés à l’atrophie et au relâchement. Le laser peut également traiter le tissu labial et vulvaire pour améliorer la tonicité, la trophicité et la dyschromie dans la région vulvaire. Le traitement consiste à réaliser 2 séances à 1 mois d’intervalle. La patiente est installée en position gynécologique et la sonde laser est introduite sans douleur dans le vagin. La séance va consister à traiter l’ensemble du vagin et va durer entre 5 et 10 minutes.
    L’amélioration est constaté à partir de 3 semaines après la première séance et les résultats maximaux obtenus au bout de 6 mois.
  • L’injection vaginale d’acide hyaluronique : Le traitement consiste à injecter de l’acide hyaluronique spécifique dans la muqueuse vaginale. On va obtenir quasi instantanément une réhydratation des muqueuses faisant disparaître les symptômes. L’indication est surtout la sécheresse localisée à l’introitus ou fourchette vaginale. Le protocole de traitement consiste en 2 injections à 6 mois d’intervalle. L’injection, indolore, se fait en position gynécologique avec une anesthésie locale à la xyloicaine
  • L’injection vaginale de Plasma Riche en Plaquette (PRP) : Cette technique consiste à prélever un échantillon de sang de la patiente et à séparer ses composants par un processus de centrifugation pour isoler et concentrer vos plaquettes dans une fraction plasmatique. Une fois injectées, les plaquettes vont libérer des facteurs de croissance, dans leurs ratio biologiques et à une concentration légèrement supérieure à la normale, afin de stimuler la prolifération cellulaire des fibroblastes et la synthèse de matrice extracellulaire. Ces actions vont favoriser la réparation et la cicatrisation des zones tissulaires lésées (atrophie vaginale). L’injection se fait en position gynécologique. Le protocole de traitement consiste à réaliser 2 séances d’injection à 2 mois d’intervalle. Les résultats optimaux s’observe au bout de 6 mois.

Une évaluation précise en consultation va permettre d’orienter vers la meilleure technique pour chaque patiente. Plusieurs techniques peuvent parfois être combinées. Les résultats sont excellents avec un taux de satisfaction de 90 % et une efficacité durable à long terme.